Caractère:


Richie, tu es l’air, tu fais tout sans prévenir,
Tu n’es pas toujours là, mais ta présence se fait sentir.
Tu peux être le souffle chaud qui réchauffe, le sirocco.
Tu peux être le souffle glacial qui jette un froid, le mistral.


Caractère × Aérienne × Artiste × Critique × Changeante × Comédienne × Charmeuse × Cultivée × Délicate × Douce × Élégante × Féminine × Déséquilibrée × Exigeante × Difficile × Extravertie ×  Libre × Maline × Joueuse × Tactile × Perfectionniste × Romantique × Sociable × Souriante × Taquine × Décidée × Vive × Amusante × Aime être le centre de l’attention × Souple × Fuit les conflits × Frivole × Désorganisée × Impatiente × Lunatique × Sûre d’elle × Bavarde × Curieuse × Susceptible × Ronchonne  × Opportuniste × Créative × Plaintive × Fière × Positive ×  Actrice ×  Menteuse × Énergique × Lâche × Rancunière × Vengeresse × Tête en l’air × Perturbatrice ×

Aime × Les nuits Parisiennes, les animaux, les Demis, les fleurs, les mélodies, les représentations artistiques, les croissants, les rires, les cheveux, l’originalité, la scène, les quiches, son chat, les onomatopées, le rosée du matin, les bars animés, le confort, l’extravagance, le violet, les espaces verts, les interdictions, les déguisements et les costumes, les potins.

N’aime pas × L’ennui, la tristesse et les personnes négatives, les artichauts, le plat, les clichés sur les parisiennes, le vert, les règles, les imprévus, la solitude, les tâches ménagères, gérer son argent, les personnes ne croyant pas à la magie, les lois anti demis, le café, le prénom Roger.

Spécialités × Disparaitre, t'espionner dans ton sommeil puis cacher ton téléphone pendant que tu dors, faire des crêpes, faire des bruits de poule, imiter les présidents, se moquer des spectateurs et des personnes sans dons, se vexer d’un coup, s’en aller avec une de tes affaires, faire des farces, se tacher au dentifrice, dormir trop, perdre ses clés.

Faits en vracs × Quand elle était enfant elle pensait que les tampons étaient des suppositoires × “Ils ne sont que spectateurs, comment veux-tu que nous nous en sortions s’ils se laissent faire ?... Deviens acteurs” × Elle ne peut pas s’empêcher de regarder longuement les personnes qu’elle trouve jolies, quitte à ce que cela se voit un peu trop × A peur des araignées × Quiche est apparut dans sa vie dans un carton de quiches, c’était un petit chaton abandonné dans les déchets × Est déjà partie avec votre monnaie 4 fois × Pratique, la danse, le chant, le théâtre, la magie, et joue du piano × Quand elle est triste elle a tendance à se cacher chez un inconnu et visite l’intérieur de sa demeure pour se changer les idées, elle aime hanter les lieux rien qu’un instant × Est une professionnelle du monopoly × Aime discuter à travers les conduits d’aérations ×


"JE VEUX PARTIR LOIN. TRÈS LOIN. TELLEMENT LOIN QUE VOUS DOUTEREZ DE MON EXISTENCE. MAIS AVANT, IL ME FAUT UN AMI. UN AMI GENTIL, POLI, QUI FASSE PLEIN DE CONNERIE AVEC MOI. QUI SACHE QUE VIVRE C'EST IMPORTANT. QUE FAUT PAS ATTENDRE. JE VEUX UN AMI QUI AI ENCORE PLUS D'ESPOIR QUE MOI ET QUI ME DISE “ ON Y VA, ET TA PAS LE CHOIX”. PARCE QUE, TOUT MES SOIS DISANT POTES, BAH J'AI L'IMPRESSION QUE C'EST DES FANTÔMES, DES PUTAIN DE ROBOTS. Y ONT PLUS D'ESPOIR. ILS SE CONTENTENT DE FAIRE CE QU'ON LEUR DEMANDE. ET IL EST HORS DE QUESTION QUE JE ME RÉSIGNE A SEULEMENT FAIRE CE QUI ÉTAIT PRÉVU."

Histoire:

Toi mon enfant,

Depuis que tu es enfant, tu as grandit dans l’unique espoir de faire comme tes parents. Te produire sur ta propre scène. Tu avais ces petites illuminations dans les yeux lorsque derrière le grand rideaux tu te cachais pour observer ta mère se donner en spectacle. Chaque soir, elle venait, elle faisait part de sa voix angélique, de sa gestuelle féline, de ses mimiques bien à elle. Tu n’étais que victime de l’envie, d’une admiration face à tant de beauté, fanatique, admirative et euphorique.

Ton père, lui donnait des cours de théâtre dès ton plus jeune âge. Néanmoins, il ne pouvait pas séparer les humains des demis. Il y avait eux, et toi, seule contre tous. Certains parents t’observaient étrangement, comme s’ils te jugeaient, comme si tu n’avais pas le droit d’être ici. Des chuchotements, des critiques fusaient de bouche à oreille. Regards insistants, commentaires déplaisants, moqueries, et enfants quelques peu moqueurs ou récalcitrants.... Il y a avait cette discrimination que tu ne pouvais pas comprendre, pas maintenant, pas encore.

Tu aurais pu tout abandonner. Lorsqu’un soir tu jouais pour la première fois, il y avait ces hués, ces commentaires, des regards quelque peu médisants. Ces personnes dans le public ne voulaient  pas vraiment de toi. La gêne, la honte te remonta au nez comme le parfum trop fort d’une moutarde et tu te mis à pleurer. Tu disparus, combien de temps, tu ne savais pas. Pleurnichant sur tout ce que tu ne comprenais pas. Pourquoi ces personnes que tu ne connaissais pas agissez de la sorte avec toi ? Planquée sous le plancher de la scène, tu attendais que l’on vienne te chercher, mais seule la solitude te prit dans ses bras, alors que le froid glacial envahissait petit à petit la pièce. Seuls les bras maternels et sa voix angélique vinrent te calmer et te sortir de ton tracas. Tu grandis donc avec cette vision là. Cette vision où pour les autres tu n’avais pas ta place sur la scène.

Aux yeux de lumières,

Elle mourut, ta génitrice, écrasée par une voiture. Tu n’avais que seulement dix ans. Il ne restait plus que ton père qui sombra lui dans une crise difficile. Vous vous sentiez abandonnés, tristes et désolés. Lui, commençait à boire, et toi tu n’avais plus envie de rien, tu ne voulais pas vraiment parler, en parler. Tu continuais de te cacher, te réfugier dans les loges, sur la scène, à hanter les lieux comme à la recherche de sa chaleur. Cependant, la seule chose que tu trouvas c’était une petite boîte de magie, une petite boîte pour apprendre à jouer des tours qui datait déjà depuis des années. Celle-ci se trouvait cachée derrière des cartons de costumes et de décorations. Enfant encore innocente et pure, tu décidas que c’était un cadeau venant d’elle, comme si tu avais besoin de croire en quelque chose, comme si tu avais besoin de trouver espoir quelque part.

Tu commenças donc à apprendre les petits tours primordiaux, puis avec le temps tu grandis. Tu te durcis, toujours aussi fine bouche, cet amour, ces rêves pleins le cœur. Bien que tu te sentais rejetée, sur la scène, il n’y avait que toi qui comptais. Le public avait fini par l’accepter, le soir, dans le bar de ton père. Néanmoins, cela ne t’empêche pas de leur en vouloir, tu entends toujours ces vipères et serpents parfois. Or, tu es fière de ce que tu es devenue, malgré cette concurrence. Tu as réussi, tu as eu des difficultés, plus que les autres, mais tu sais que ton avenir est tracé. Ton père t’y aiderait toujours, parce qu’il est encore là, lui. Il t’aime. Pas comme elle, pas comme cette femme qui remplace ta mère.

Vois comme le monde est beau,

Aujourd’hui, tu as préféré quitter le cocon familial. Cette femme et toi, sous le même toit ce n’était pas possible. Il y allait avoir un incendie, quelque chose, tu ne savais pas. Pourtant, tu ne pouvais pas la supporter à côté de toi. Personne ne pouvait remplacer celle qu’elle était. Tu es partie, mais parfois tu reviens simplement exercer dans le bar de ton père,   bien que ton père est avec une femme ne te désirant pas. Peu t’importes, lui t’aimes, et tu es partie. Tu as quitté le foyer pour fuir cette femme qui était aussi rongeur que le sel, avec son gamin quelque peu gueulard et trop curieux pour toi, toujours le nez fourré dans ta chambre à poser des questions idiotes et ringardes.

Tu as réussi dans tes études, sans savoir où cela va vraiment te mener. Tu as réussi à arriver à ton but, maintenant en troisième année.  Tu joues les magiciennes tard le soir, tu joues des tours. Tu veux mener ta troupe de théâtre, une troupe composée uniquement de personnes voulant lutter contre vos droits. Pour toi, les demis sont merveilleux, comme elle, comme lui, comme tout ceux qui jouent avec toi, qui chantent, qui dansent à tes côtés corps contre corps.  Tu te sens libre, mais la vie te rappelles souvent que tu n'as pas tout les droits....