Caractère:

Hayden, tu es le genre de mecs que l’on n’approche pas aisément. Peut-être est-ce à cause de ton langage familier, ta façon de toujours tirer la tronche ou de ne jamais chercher à aller vers les autres… Tu es assez difficile, et il faut toujours que tu ressentes le besoin de dire ce qui ne va pas. On peut dire que tu es un sale gosse mais tu t’en fou de ce l’on penses de toi. Tu vis comme tu le veux, tu dis ce que tu penses, et d’ailleurs, tu as une façon bien singulière de parler, mais tant que l’on te comprend, c’est déjà ça. Tu te méfis de tout le monde. Que ce soit des demis, des humains ou des cochons d’indes, tout le monde y passe. Tu es dur avec eux Hayden, tu ne laisse pas à grand monde la chance de te découvrir un peu plus, de pouvoir creuser ce cœur de pierre pour voir si il y a quelque chose de positif en toi. Peut-être que l’on peut se rendre compte que tu aimes beaucoup manger, jouer à des jeux vidéo, écouter du métal ou du rap à fond dans tes oreilles… Tant que tu n’as pas à faire à quelqu’un de force, c’est tout bénef, c’est ce que tu préfères. Tu as la critique facile mais il t’arrive de te défiler si tu sens que ça peut déclancher des ennuis. Tu mens aussi, beaucoup. Tu t’en fou de cette histoire de conscience, de regrets. Tu as le choix après tout, sois tu dis la vérité, sois tu l’a caches et c’est selon la situation. Tu aime bien traîner la nuit, aller boire dans les bars –t’es majeur après tout.

Tu es petit, c’est vrai. Mais on se rend compte qu’au final tu as de la force, tu es musclé et tu sais t’imposer malgré ta petite taille. Bien que tu t’acharnes au travail, en dehors tu peux être une vraie feignasse, ça dépend vraiment de ce que tu veux faire et si tu es fatigué ou non. Mais habituellement, tu es nerveux, toujours un peu stressé et grognon. Tu grogne tout le temps à chaque fois que quelque chose te déplait. Tu fourres tes mains dans tes poches, tu arques le dos et tu marches n’importe comment –tout en tirant la tronche, bien évidemment. Est-ce que l’on peut espérer pouvoir te parler quelques minutes sans que tu sois toujours désagréable ? ça peut arriver oui, si tu es un minimum de bonne humeur –ce qui n’arrives pas souvent. Mais tu n’es pas un sauvage non plus, ça va de sois. Si tu le veux, tu peux écouter, et parler normalement à quelqu’un sans finir par l’insulter de tous les noms d’oiseaux que tu connais. Au final on peut peut-être penser que l’on peut devenir amis avec toi si on est assez patient et que l’on arrive à te comprendre. Ce qui n’est pas franchement gagné. Tu aimes aussi faire des blague,s passer à travers les murs pour aller faire peur à quelqu'un ou le mener en bourrique en faisant voler ses affaires. Être un demi-fantôme n'est pas si mal, mais avec tes yeux rouges tu sais très bien que l'on devine aisément que tu n'es pas humain.

Histoire:

Tu penses être né sur la mauvaise planète, au mauvais moment, dans le mauvais corps. Tu as toujours pensé que si tu aurais choisi ta vie, tu n’aurais pas voulu être un Semis ou tout simplement un être vivant de cette dimension. Tu es né ici, à Paris ou « Paname » comme tu aimes l’appeler. Ce n’est pas une ville exceptionnelle de ton point de vu, ni un pays que tu affectionne particulièrement, même si c’est au final ici que tu es né. Le plus bête est sûrement le fait que tu a vus le jour dans une famille d’humains qui ont toujours détestés les Semis. Tu aurais tout donné pour voir leurs têtes en voyant que leur premier fils n’était pas ce qu’ils espéraient… Ils l’avaient directement compris en voyant tes yeux rouges. A vrai dire, au début ils pensaient que tu étais un vampire, mais c’est quand tu avais fait tes premières crises que ton pouvoir en tant que demi-fantôme, s’était déclanché.

Au final tu as toujours vécu dans un environnement froid, hostile, car tu ressentais bien que tes parents, bien qu’ils t’avaient quand même gardés, ne te portaient pas dans leur cœur et avaient même faits un second enfant en espérant qu’il soit humain. Tu te faisais vite remplacé par un petit frère humain, qui te fis ensuite vivre dans son ombre. Evidemment, tu ne te laissais pas faire et pour lâcher toute cette frustration et cette colère, tu doublais les conneries et faisais vivre un enfer à la famille que tu ne considérais pas comme la tienne. Tu partageais le même sang qu’eux et pourtant, tu étais un inconnu à leurs yeux. D’ailleurs, tu n’étais même qu’un vulgaire insecte, un voyou qui pensait pouvoir être vu en faisant des conneries.

Au final, ils te jetèrent à la rue à tes dix huit ans. Pour eux, tu étais majeur et tu n’avais plus besoin de les squatter alors qu’ils n’avaient jamais voulu de toi. Ils voulaient vivre normalement et penser qu’ils ont toujours eut qu’un seul fils. A ce moment-là, tu étais encore dans tes études et tu avais décidé de te diriger vers le commerciale malgré tes nombreux soucis à t’intégrer partout où tu allais. Tu te servais des bourses pour te payer un minuscule studio. Et lorsque tu terminais enfin celles-ci, tu cherchais activement du travail, trouvant finalement quelque chose dans un grand magasin, du côté de la réserve. Au moins, avec tes quelques économies et ton nouveau salaire, tu pouvais te racheter un studio un poil plus grand et tu pense aujourd’hui continuer à  vivre comme ça encore longtemps. En espérant bien sûr que cette ville n’allait pas devenir pire qu’elle ne l’était déjà à tes yeux.